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Le rennais Bio’R décolle avec ses climatiseurs bio qui diluent les virus

18/06/2020

Le rennais Bio’R décolle avec ses climatiseurs bio qui diluent les virus

Propriété du groupe Anemos à Rennes, Bio’R entame un premier exercice sur les chapeaux de roue. Grâce à une technologie innovante, ses bio-climatiseurs sont capables de purifier l’air. Ils commencent à se répandre dans les entreprises, salles de sport et autres lieux de loisirs.

Assurer un taux d’humidité de l’air entre 40 et 60 %. C’est ce qui permettrait de diluer considérablement les microbes dans l'air ambiant, selon les scientifiques, et c’est ce qu’est capable de proposer l’entreprise rennaise Bio’R (10 salariés) grâce à ses bio-climatiseurs qui purifient l’air. En plus de garantir une température optimale toute l’année dans les lieux de vie.

De l’air neuf filtré

Au temps du coronavirus, la nouvelle entreprise du groupe Anemos (4 sociétés, 250 salariés, 9 M€ de CA), née du monde de l’industrie en 2019 via sa société sœur New’R, connaît un démarrage en trombe. Car son procédé, basé sur le principe naturel de déshydratation et de rafraîchissement adiabatique (sans transfert thermique, NDLR), est unique. Avec son système, contrairement aux appareils de climatisation classique, l’air n’est pas recyclé en circuit fermé mais renouvelé en continu.

Ce que recommande le Haut conseil de santé publique pour éviter les contaminations. « Nous avons un système de filtration haute performance qui nous permet de surventiler en permanence, explique François Duterte, directeur général et associé de Bio’R, ex-dirigeant chez Acreat Web Technologies à Rennes, arrivé dans l’entreprise en décembre dernier. On peut renouveler l’air jusqu’à cinq fois par heure dans une pièce. Nos problématiques ce n’est pas de souffler du chaud et du froid mais d’assurer un taux d’hygiène d’air neuf filtré dans un bâtiment et de réguler l’hygrométrie (quantité d’eau présente dans l’air, NDLR). »

Des climatiseurs moins coûteux et énergivores

Une nouvelle solution « green » qui intéresse fortement les professionnels. Car en plus de pouvoir apporter un air neuf, les bio-climatiseurs sont moins coûteux et moins énergivores que les climatiseurs classiques (VLC…), fortement émetteurs de gaz à effet de serre et qui seront taxés dans les entreprises à compter du 1er janvier 2021. « Par rapport aux fabricants traditionnels, nous sommes 30 % moins chers à l’achat et 40 % moins coûteux en consommation énergétique », évalue le dirigeant. Avec autant d’atouts, son business décolle. Bio’R est en train d’installer ses appareils dans un immeuble de Legendre en construction à Bourgbarré, en région rennaise.

D’autres projets sont en cours. Basic Fit, Fitness Park et les Maisons Woodz se sont aussi laissés convaincre. De même que le Domaine des Ormes, à Dol, pour son nouveau centre aquatique. Bio’R peut aussi se « plugger » sur des installations existantes, comme elle vient de le faire pour l’Aquatonic de Saint-Grégoire (Groupe Raulic). « Le coronavirus a été un vrai accélérateur. Nous sommes sur une croissance phénoménale. On était parti pour faire 700 000 euros de chiffre d’affaires. Nous devrions atteindre les 2 millions d’euros pour notre premier exercice », s’enthousiasme François Dutertre.

L’international comme dessein

Mieux, l’entreprise vient d’être labellisée « Solar Impulse » début mai (label qui valorise les solutions durables, NDLR). « Ça fait six mois qu’on leur tournait autour. Au-delà du côté écologique, ce label récompense le fait d’être économiquement viable. C’est un impact international qui est énorme. » Bio’R, qui fait fabriquer ses équipements dans l’usine du groupe à Nantes et qui s’appuie sur un réseau d’installateurs, ne se ferme aucune frontière. Des contrats ont déjà été signés en Belgique, en Espagne, au Maroc ou au Togo. Avec des capitaux propres solides, Bio’R est capable de suivre la demande. « La force du groupe c’est qu’il est déjà structuré. Nos capacités de production sont adaptables au marché. Nous pouvons faire fois 10 si nécessaire. La montée en charge ne nous fait pas peur », sourit François Dutertre.

source : lejournaldesentreprises.com


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