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l’Ouest, terre promise de l’éolien en mer

08/09/2020

l’Ouest, terre promise de l’éolien en mer

La France est en retard dans l’éolien offshore. Mais elle affiche un objectif ambitieux, notamment dans l’Ouest, à Saint-Nazaire.

L’énergie dans l’Ouest ne repose pas uniquement sur le futur réacteur EPR de Flamanville (Manche). Nos côtes sont également propices au développement des énergies marines. L’usine marémotrice de la Rance (Ille-et-Vilaine), restée pendant quarante-cinq ans la plus grande au monde, en est un exemple. L’éolien en mer, également appelé offshore, aussi. L’Europe a en effet dépassé la barre des 5 000 éoliennes en mer connectées au réseau, fin 2019. Malgré son potentiel conséquent (20 000 kilomètres de côtes), la France est pourtant très en retard dans ce domaine. Les chiffres de WindEurope, une organisation professionnelle européenne, sont éloquents. Fin 2019, la France possédait une seule éolienne en mer raccordée, de 2 MW, flottant à la surface. L’Allemagne est à 7 445 MW et le Royaume-Uni à 9 945 MW, principalement des éoliennes fixées au sol sous-marin.

Quatre-vingts éoliennes à Saint-Nazaire

L’Hexagone compte bien rattraper son retard, car l’éolien en mer est non seulement compétitif, mais aussi plutôt mieux accepté par l’opinion publique que son homologue terrestre. La consultation publique pour un quatrième projet de ce type en Normandie se termine d’ailleurs le 19 août.

L’objectif – ambitieux – affiché par RTE (le gestionnaire du réseau électrique) est de 10 à 15 000 MW d’éolien offshore en France à horizon 2035. Actuellement, il existe huit projets dans l’Ouest, pour une puissance cumulée de 3 937 MW. Le gigantesque parc au large de Saint-Nazaire, qui doit couvrir 20 % des besoins en électricité de Loire-Atlantique grâce à quatre-vingts éoliennes fixes, est le plus avancé. Les travaux pour le raccorder ont débuté en mai. La mise en service est prévue pour 2022.

Source : Ouest-france


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