Ruptur lance une filière de valorisation des déchets polystyrènes

L’association de dirigeants vendéens et ligériens, Ruptur (120 membres), qui promeut une économie vertueuse pour l’environnement, vient de lancer une filière de valorisation des déchets polystyrènes. L'idée : collecter la matière au sein de plusieurs sociétés voisines vendéennes afin de produire du garnissage pour des coussins, des poufs ou des poires. « Auparavant, ces déchets étaient enfouis », précise Mona Delteil, chargée de projet de l'association. Six sociétés, membres de Ruptur et installées dans la zone d’activités nord de La Roche-sur-Yon se sont alliées pour mutualiser leurs débris : le constructeur de modulaires, Cougnaud (1 500 salariés, 304 M€ de CA), le fournisseur de matériel électrique industriel VFE (77 salariés, 25,3 M€ de CA), le fournisseur de machines industrielles Didelon Machines Outils, Vendée Matériaux, la branche négoce du groupe Herige, mais également l’entreprise d’électricité Turquand SA et le fabricant de peinture Simab.

UNE ENTREPRISE D'INSERTION

L’entreprise d’insertion Trait d’Union (65 salariés) basée à La Roche-sur-Yon assure le transport jusqu’à l’usine de transformation Vendée Polystyrène, à Saint-Martin-des-Noyers. Une fois broyées puis dépoussiérées, les billes de polystyrène sont acheminées jusqu’à la société Cotton Wood, à Payré, au sud de Poitiers, qui fabrique des assises souples et des coussins. La filière a été mise en place le 4 juin. En seulement 15 jours, le groupe Cougnaud a collecté plus de 20 m3 de déchets. L’association de dirigeants cherche à fédérer davantage de sociétés autour de ce projet et à trouver d’autres débouchés. En parallèle, Ruptur souhaite mettre en place une filière de valorisation du plastique d’emballage et du bois, notamment utilisé pour fabriquer des palettes.

source : Jéromine DOUX / API