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Solutions économiques et écologiques en érosion maritime - TENCATE

25/05/2021

Les géotubes et les géocontainers sont les seules véritables alternatives aux moyens traditionnels de lutte contre l’érosion côtière, explique Albert Koffler, responsable du développement géotube et géocontainer de Tencate : lits de cailloux, enrochements ou blocs de béton, conduite de drainage. Sur le principe, il s’agit de remplacer les matériaux de carrière par du sable prélevé sur le site et pompé dans une enveloppe, tube et conteneur, pour en faire un ouvrage de protection à même casser l’énergie des vagues ou de la houle.

Ces alternatives sont plus économiques et plus écologiques que les solutions classiques, confirme Albert Koffler. Selon lui, elles permettent de valoriser les matériaux locaux en réduisant l’empreinte carbone de l’ouvrage par dix par rapport à un brise-lame traditionnel. D’une manière générale, le coût et la durée de construction sont divisées par deux ou trois.

Les enveloppes sont mise en place sans trop de gros engins, le plus souvent par la voie maritime avec des barges à clapet fendable et du matériel de pompage. Les chantiers sont aussi moins perturbants pour les riverains. Rapidement colonisés par la faune et la flore marine, les ouvrages finissent par créer de véritables « récifs artificiels » au large des côtes.

Chantier emblématique pour l’industriel : une entreprise de travaux maritimes (Trasomar) a immergé à 3,40 m de profondeur une digue sous-marine de 545 m de long en face des plages de la Croisette, à Cannes. Un ouvrage composé de boudins en géotextile de la marque remplis de sable et posés sur un tapis anti-affouillement en géotextile.

Les géotubes et les géocontainers peuvent être utilisés pour construire des brise lames immergés et des épis perpendiculaires à la côte pour ré-ensabler une zone, réaliser des noyaux de grandes digues et de renforcement de cordons dunaires. Les premiers sont immergés à 4 ou 6 m de profondeur, les seconds entre 15 et 30 m.

Autre solution envisageable, les matelas souples – des pavés en béton assujettis à un géosynthétique mais indépendants les uns des autres – se destinent plutôt à la protection des pieds de quai à l’intérieur des ports en remplacement des enrochements. Les premiers ouvrages en géosynthétique ont été conçus à la fin des années 50 aux Pays-Bas pour lutter contre les ruptures de digues, rappelle le représentant de Tencate. Les géotubes ont suivi entre la fin des années 70 et le début des années 80.

Fiche exposant

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