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Plan Climat : Élisabeth Borne multiplie les annonces, objectif neutralité carbone

29/05/2023

Plan Climat : Élisabeth Borne multiplie les annonces, objectif neutralité carbone



Matignon a dévoilé ses objectifs secteur par secteur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et se conformer aux exigences de Bruxelles

Transports, bâtiment, agriculture, industrie… Élisabeth Borne a dévoilé lundi dernier un plan rehaussé de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 de la France, en ligne avec les nouveaux objectifs fixés par l’Union européenne vers la neutralité carbone.

Ménages, entreprises, Etat et collectivités seront concernés, mais le gouvernement cherche une forme d'« équité » quant aux efforts immenses à fournir, souligne cependant une source à Matignon : « Les petits font un peu, les gros font beaucoup et tout le monde fait sa part. » 20 Minutes revient sur les grandes annonces de ce plan, secteur par secteur. 

Transports et logement

C’est le plus grand chantier identifié par le gouvernement. Les transports, premier poste d’émissions en France (environ un tiers du total), et le logement (18% des émissions, résidentiel et tertiaire confondus) recèlent les plus fortes marges de progrès.

L’Etat compte notamment sur l’électrification des voitures et le covoiturage, source notable d’économies de carbone selon le gouvernement, mais aussi sur un effort sur la logistique dans un contexte de boom des livraisons à domicile. Dans le logement, il table sur la rénovation performante et le changement des modes de chauffages. Dans l’agriculture, il est question de gains sur l’élevage et les engrais azotés.

Energie

Quel avenir pour les chaudières à gaz ? Le plan attend une économie conséquente de 8 millions de tonnes de CO2 par an grâce au recul de leur présence dans les logements. Mais la décision n'est pas tranchée sur le comment. On peut augmenter les aides ou passer par la voie réglementaire, résume-t-on à Matignon : « Deux possibilités, pas les mêmes facilités d'exécution et d'acceptabilité. C'est ce genre de choses que l'on veut continuer à bien discuter pour qu'à la fin cela marche bien. »

Face à ces défis à venir, le gouvernement n’avance pas de chiffres. Mais ce même jour l’économiste Jean Pisani-Ferry a estimé, dans un rapport remis à la Première ministre, de 25 à 34 milliards d’euros l’investissement public annuel d’ici 2030.

20minutes.fr

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