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Vidéosurveillance, budget vert et mobilité au menu des brèves "ville intelligente"

14/01/2023

Vidéosurveillance, budget vert et mobilité au menu des brèves "ville intelligente"

Pixabay - © Michael Gaida

 Voici quelques actualités récentes intéressant la ville intelligente et durable :

  • le soutien de la région Hauts-de-France à l'installation de caméras de vidéosurveillance ;
  • l'adoption par le département de la Mayenne de son troisième budget vert ;
  • le lancement par l'Ademe d'un appel à projets d'amélioration de la qualité de l'air ;
  • la publication par l'Ordif du bilan de l'enfouissement des déchets en Île-de-France ;
  • l'Essonne veut inciter les jeunes à covoiturer ;
  • Easymile leader du consortium menant le projet allemand de navettes autonomes Safestream ;
  • la réduction de la publicité à Nantes...

Vidéosurveillance. En 2022, la région Hauts-de-France a subventionné à hauteur de 4,5 millions d’euros les communes de moins de 20 000 habitants souhaitant s’équiper en caméras de vidéosurveillance dans l’espace public, fait-elle savoir, jeudi 5 janvier. "233 communes vont bénéficier de cette aide", indiquait Christophe Coulon, vice-président (LR) chargé de la ruralité et de la sécurité au conseil régional, à France 3 Hauts-de-France, en novembre. "Il y a eu une demande assez forte" de la part des maires, soulignait-il. Cette démarche, commencée en 2022, s’inscrit "dans la continuité" du dispositif de soutien au déploiement d’équipements de vidéosurveillance aux abords des gares et lycées lancé en 2016. "Nous avons déjà, avec l’accord d’établissements et de la SNCF, équipé 80 des 270 lycées de la région et une centaine de gares ou haltes sur 400, dans la région", précisait Christophe Coulon à France 3.

Budget vert. Pionnier du budget vert en 2020 (lire sur AEF info), le département de la Mayenne a adopté son troisième du genre le 15 décembre 2022, fait-il savoir jeudi 5 janvier. "Le budget vert permet de disposer d’une photographie de l’impact environnemental de nos actions", souligne la collectivité, qui évalue cet impact au regard de six critères : lutte contre le changement climatique ; adaptation au changement climatique et prévention des risques naturels ; gestion de la ressource en eau ; économie circulaire, déchets et prévention des risques technologiques ; lutte contre les pollutions ; préservation de la biodiversité. Ce document classe ainsi les dépenses en quatre catégories : "favorables" (12 % des montants), "défavorables" (4 %), "neutres" c’est-à-dire sans aucun effet significatif (61 %) et "non cotées", par absence d’informations fiables et/ou explicites (23 %). Avec l’objectif de "devenir le premier département bas carbone de France en 2040", le conseil départemental ajoute qu’il va "débloquer un million d’euros en 2023 pour accompagner des projets de transition énergétique".

Qualité de l’air. L’Ademe annonce, mardi 3 janvier, relancer l’appel à projets "Aact-air" jusqu’au 16 mars 2023 pour soutenir financièrement la réalisation d’études, par des collectivités territoriales, permettant d’identifier des actions concrètes d’amélioration de la qualité de l’air dans l’un des domaines suivants : transports et mobilité, urbanisme et chantiers du BTP, combustion de biomasse, évaluations quantitatives de l’impact sanitaire, ou encore changement de pratiques individuelles ou collectives.

Gestion des déchets. L’Observatoire régional des déchets d’Île-de-France affirme, mercredi 4 janvier, que les tonnages de déchets enfouis dans la région ont été stabilisés en 2021. Ceux-ci ont en effet représenté 2,5 millions de tonnes, en baisse de 52 000 t par rapport à 2020 (-2 %), selon le bilan publié par l’Observatoire. Toutefois, ce résultat dépasse largement le plafond préconisé dans le code de l’environnement, soit "70 % des tonnages enfouis en 2010", ce qui représente 1,8 Mt au maximum en Île-de-France. Au total, la région compte neuf installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND).

Covoiturage. Le département de l’Essonne indique, lundi 3 janvier, proposer depuis le début de l’année une aide à destination des jeunes Essonniens (âgés de 18 à 25 ans et n’ayant pas de forfait Navigo) pour les inciter à covoiturer. Le dispositif, voté par le conseil départemental et mis en place en partenariat avec Karos, offre une prise en charge pouvant aller jusqu’à 100 euros, dans la limite de deux trajets par jour (avec départ depuis et vers l’Essonne). Le département y consacrera 100 000 euros.

Navettes autonomes. Le fournisseur français de technologie et de navettes autonomes Easymile annonce, mardi 4 janvier, être leader du groupement retenu pour conduire le projet Safestream, qui vise à accélérer la conduite autonome de niveau 4 des transports publics en Allemagne. Le ministère fédéral de l’Économie et du Climat a alloué 8,9 millions d’euros à ce consortium, dont les partenaires investissent également 6,9 millions d’euros dans le projet, précise Easymile. "Le pays a finalisé son cadre juridique pour la conduite autonome au début d’année et Safestream s’appuiera sur cette nouvelle législation. L’objectif du projet est de remplacer, conformément à la loi, l’opérateur de sécurité actuellement nécessaire dans les véhicules à Kelheim et Monheim am Rhein par un superviseur qui n’est pas physiquement présent dans le véhicule. Il s’agit d’en faire la démonstration dans le cadre de l’exploitation du service de navette", développe l’entreprise.

Transports en commun franciliens. Dans une tribune publiée dans Le Monde lundi 2 janvier, un collectif de 250 élus, parmi lesquels Anne Hidalgo, Stéphane Troussel ou encore Mathilde Panot, appelle Élisabeth Borne à "surseoir au processus de privatisation pour l’ensemble des transports d’Île-de-France". Ils regrettent que Valérie Pécresse, présidente d’IDFM, ait "souhaité l’ouverture au secteur privé des lignes de bus aujourd’hui exploitées par la RATP, sans consultation des usagers, ni des salariés des transports, ni des élus franciliens", et estiment que ce processus aura des conséquences néfastes tant sur les conditions de travail des personnels que sur l’offre de service. Ils demandent par ailleurs la Première ministre de les recevoir afin qu’ils puissent lui présenter leurs "propositions concrètes pour un financement durable et dynamique des transports publics franciliens, sans hausse tarifaire".

Publicité en ville. Dans le cadre de son nouveau règlement local de publicité adopté en juin 2022, qui vise à réduire de 45 % la publicité en ville d’ici à 2024, Nantes métropole a fait retirer par JCDecaux, mercredi 4 et jeudi 5 janvier, 110 panneaux publicitaires de 8 m2 et dix autres de 2 m2. "Destinée à améliorer le cadre de vie", la réduction de la publicité en ville, répond à trois enjeux : "qualité du paysage", "consommation énergétique" et "rationalisation de la place de la publicité", énumère la collectivité. "Au-delà de la pollution visuelle, lumineuse, et de la dépense énergétique, notre relation à l’hyperconsommation est aussi visée", résume Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de la métropole. Par ailleurs, l’élue a fait savoir, lors de ses vœux jeudi 5 janvier, que "2023 sera l’année d’un nouveau grand débat sur la fabrique de la ville. Un grand débat pour repenser ensemble nos manières de construire une ville plus sociale, plus écologique, plus résiliente".

Simplification des normes. Dans la perspective des États généraux de la simplification organisés le 16 mars prochain par la délégation du Sénat aux collectivités territoriales, ce dernier a lancé, mercredi 4 janvier, une consultation auprès des élus "pour recueillir [leurs] avis sur les pistes à privilégier pour simplifier les normes et rendre ainsi plus efficace l’action publique locale".

Cabinet de Clément Beaune. Par un arrêté publié au Journal officiel vendredi 6 janvier, Lætitia de Coudenhove est nommée conseillère affaires économiques, budgétaires et industrielles au cabinet du ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé des transports, à compter du 9 janvier 2023.

Nomination. Sophie Desormière, qui a démissionné de son poste de présidente du directoire de Navya le 31 décembre (lire sur AEF info), deviendra le 9 janvier "chief growth officer" et membre du comité exécutif d’Aliaxis, fait savoir jeudi 5 l’entreprise spécialiste des systèmes de gestion des fluides permettant l’accès à l’eau et à l’énergie grâce à des solutions innovantes.

www.aefinfo.fr

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