ces images satellites montrent l’ampleur de la sécheresse en France

Depuis le 17 juillet, la sécheresse des sols superficiels en France elle est la plus sévère jamais enregistrée. © Crédit photo : Nasa

Le mois de juillet 2022 n’est pas encore tout à fait terminé mais il est d’ores et déjà le plus sec jamais enregistré

Au-delà de la chaleur, ce mois de juillet 2022 devrait également être marqué par un déficit record de précipitations, devenant le mois de juillet le plus sec depuis le début des mesures, selon Météo-France.

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Le mois de juillet le plus sec en France

En moyenne, sur le pays, le cumul de précipitations s’élève à 8,1 mm, soit un déficit de 85 %. Un contraste saisissant avec juillet 2021, où le cumul moyen agrégé sur le pays était de 90,8 mm, soit un excédent de 50 %. Juillet 2022 devrait donc être donc le mois de juillet le plus sec sur la période 1959-2022 à l’échelle nationale et au second rang des mois les plus secs tous mois confondus, derrière mars 1961 avec un déficit de 88 %. Voici une image satellite montrant la France en juillet 2021 et en juillet 2022.

Le Sud-Ouest

Localement, quelques stations ayant subi des passages orageux ont tout de même une pluviométrie plus proche de la normale, notamment du nord du Limousin (Nouvelle-Aquitaine) au Nord-Pas-de-Calais et à l’intérieur de la Normandie. Mais de manière générale, depuis le 17 juillet, la sécheresse des sols superficiels est la plus sévère jamais enregistrée, battant celle de 1976. Combinée à des températures caniculaires, elle a favorisé la propagation des feux de forêts sur la façade atlantique, particulièrement en Gironde, où plus de 20 000 hectares ont brûlé en juillet.

Pire en Bretagne, Auvergne et Corse

Tout cela cache bien entendu des disparités, avec des déficits légèrement moins marqués en Île-de-France (60 %) et Centre (65 %) et beaucoup plus marqués en Corse (96 %), en Bretagne et en Auvergne où le déficit est proche de 95 %.

Ce mois de juillet exceptionnel s’inscrit en plus dans une année déjà sèche. Le déficit depuis le début de l’année est compris entre 25 % (en Île-de-France et dans le Limousin) et 50, voire 55 % (en Corse et PACA). Et ce ne sont pas les quelques gouttes de pluie prévues vendredi 29 juillet qui vont y changer quoi que ce soit, d’autant qu’une nouvelle vague de chaleur est attendue à partir de ce week-end.

sudouest.fr