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Le carbone des sols sous l’œil des satellites

19/04/2021

Le carbone des sols sous l’œil des satellites

La couverture vivante et permanente des terres arables est porteuse d’un stockage additionnel annuel de +5,2‰ en grandes cultures à l’échelle nationale (Crédit photo : R. Lecocq)

L’Inrae a mis en évidence un lien direct entre la durée annuelle de couverture végétale des sols cultivés et l’accumulation de carbone en grandes cultures. L’indicateur Soccrop est de nature à aiguiller les pratiques agricoles et à flécher les fonds publics (Pac) et privés (Label bas carbone) soutenant l’atténuation du changement climatique.

Premièrement : couvrir les sols. Deuxièmement : couvrir les sols. Troisièmement : couvrir les sols. Telle est en substance la ligne de conduite à suivre pour que l’agriculture apporte sa contribution à l’atténuation du changement climatique. Son potentiel n’est pas anodin. Selon l’étude de faisabilité « 4 pour 1000 » réalisée par l’Inrae en 2019, les sols agricoles réservent un potentiel moyen de stockage additionnel de carbone de +3,3 ‰ par an toutes surfaces confondues, pointant à +5,2 ‰ en grandes cultures.

« En appliquant une couverture végétale vivante à 96% des terres cultivées, l’agriculture contribuerait à compenser annuellement 2,3% des émissions de gaz à effet de serre, déclare Eric Ceschia, directeur de recherche Inrae au Cesbio (Centre d'études spatiales de la biosphère). Outre la séquestration de carbone, la couverture des sols induit un second bénéfice climatique, se traduisant par une réduction des flux de chaleur sous l’effet d’une augmentation de la réflectance du rayonnement solaire. A cela s’ajoutent des bénéfices sur la biodiversité, sur la réduction de l’érosion, sur la qualité de l’eau ou encore sur la réduction des fuites de nitrates ».

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