Pour séduire les acheteurs publics, il faudra être plus respectueux de l'environnement

Eurovia (Vinci) a pris le virage environnemental avec sa route recyclée.    © Eurovia/Richard Nourry

La révision des règles auxquelles se réfèrent les acheteurs publics, qui entrera en vigueur en avril prochain, va renforcer la présence de clauses environnementales dans les marchés. Aux entreprises de s’y préparer.

Selon l’Observatoire des achats durables de février 2021, seule la moitié des acheteurs publics considère que la protection de l’environnement est une composante importante de leurs achats. Mais ce pourcentage devrait rapidement grimper et les entreprises ont tout intérêt à se pencher rapidement sur le sujet.
En effet, le gouvernement veut que ses dépenses de fonctionnement comme d’investissement participent à la transition écologique. Au passage cette ambition a aussi vocation à dynamiser le tissu économique local ou national, qui ne peut être privilégié sur cette base compte-tenu du droit européen. L’incitation à une meilleure gestion de l’impact environnemental passera par la révision des CCAG (les cahiers des clauses administratives générales) auxquels se réfèrent les acheteurs publics pour passer leurs marchés.

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