Se déplacer en polluant le moins possible, mode d’emploi

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La transition vers une mobilité verte permet de diminuer son empreinte carbone et de lutter contre le réchauffement climatique. En effet, notre mode de transport peut avoir des impacts sur la planète. ID revient sur plusieurs solutions pour se déplacer de manière plus propre.

La prise de conscience autour d’une mobilité plus verte est désormais avérée. Le cap est donné : la France doit atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. La mobilité verte est un sujet central du Plan Climat, (avec la limitation de circulation des moteurs diesel ou essence d’ici à 2024 dans Paris par exemple), ou encore du plus récent Plan France Relance. Selon ce dernier, pas moins de 30 milliards d’euros sont dédiés à la transition énergétique (l’un des trois piliers du plan) dont 11 milliards au secteur des transports et 5 milliards pour les transports en commun. Parmi ces 5 milliards, 1,2 milliards d’euros d’investissement concernent la mobilité du quotidien : extension et optimisation des réseaux de transports en commun, développement de l’usage du vélo, etc. Mais alors, comment s’extraire des énergies fossiles (lesquelles ont une date d’expiration qui s’approche à grands pas) et mieux maîtriser ses coûts au quotidien ? 

Passer à l'électrique 

Le secteur des transports reste le principal pôle d’émission de gaz à effet de serre en France. Il représente près d’un tiers de la consommation d'énergie finale en France. Selon l’ADEME, les véhicules particuliers représentent une part non négligeable puisqu’elles dégagent plus de la moitié (61%) des émissions de CO2​ des transports routiers. 

Le véhicule électrique est donc l’une des solutions qui permet aux Français de répondre aux enjeux du réchauffement climatique et de la pollution. Par cette dernière, on entend bien entendu pollution atmosphérique (rejets de gaz polluants dus aux pots d’échappement) mais également sonore : le nombre de voitures dans les rues et leur circulation entraîne une baisse du confort acoustique notamment en centre-ville.

Avec l’essor de la demande concernant ce nouveau type de véhicules qui se popularise (notamment avec la facilitation de la recharge à domicile et le développement d’offres de location longue durée), il est même désormais possible d’adapter son offre d'électricité à la recharge de son véhicule. ENGIE, le premier fournisseur d'électricité verte en France, propose par exemple des contrats qui permettent d’injecter l’équivalent de chaque kWh que vous consommez en électricité renouvelable directement disponible sur le réseau électrique. Pour vous garantir de l'énergie verte, ENGIE s'appuie sur le mécanisme des garanties d'origine. 

Adopter l’écoconduite

Le comportement du conducteur au volant joue un rôle déterminant dans la consommation et l’autonomie de son véhicule et ce, qu’il soit thermique ou électrique.  L’objectif de cette manière de circuler est d’amener ses pratiquants à rouler mieux, pas forcément "moins vite". 

​En changeant ses habitudes et en adoptant des gestes simples d’écoconduite, il est possible de limiter sa consommation d’énergie et ainsi de préserver son autonomie. Par l’économie d’énergie, ces petits gestes rendent la conduite plus responsable, plus respectueuse de l’environnement, et permettent aussi aux foyers de limiter la facture. 

Les alternatives en ville 

Marche à pied, vélo, transports en commun ou encore covoiturage : des solutions alternatives existent aussi à la voiture ! 

En ville, près de la moitié des déplacements en voiture sont inférieurs à 3 kilomètres. Pour les petits trajets quotidiens, il n’est donc pas forcément utile d’avoir recours à un mode de transport motorisé. Se passer de la voiture n’implique pas forcément une perte de temps puisque le vélo enregistre une vitesse moyenne équivalente à celle d’une automobile en milieu urbain. Le développement des pistes cyclables fait d’ailleurs partie des 1,2 milliards d’euros d’investissement du Plan France Relance.  

Si la voiture reste indispensable, le covoiturage est aussi une solution pratique, conviviale et efficace pour partager les dépenses (un salarié qui réside à 30km de son lieu de travail peut économiser jusqu’à 2000€ par an en covoiturant régulièrement) et optimiser ses déplacements en quatre roues. Ils sont déjà 900 000 personnes à covoiturer chaque jour pour se rendre au travail, et l'État prévoit 3 millions de trajets quotidiens en covoiturage d’ici 2024. Pourquoi pas vous ?  

www.linfodurable.fr